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De justesse. Me Patrice Florvilus l'illustre de beaucoup de façons.
Il a échappé au sanglant massacre des paysans le 23 juillet 1987. De justesse. Il aurait dû être au Palais de justice le 12 janvier 2010 lorsque le séisme l'a détruit, mais a dû se rendre d'urgence à l'hôpital. De justesse. Il défend les victimes du séisme et se bat pour que leurs droits soient respectés. Avec justesse. Il nous livre son expérience et son regard sur les actions qu'il a fallu mettre en place après cette catastrophe pour que l'accès à la justice continue. Avec justesse.
Au lendemain du 12 janvier 2010, le symbole même de la justice était effondré : le Palais de justice. Le système judiciaire ne pouvait apporter aucune réponse aux besoins en matière de justice.
Cette situation a entraîné plusieurs conséquences désastreuses : des familles déplacées étaient menacées d'expulsions illégales, le taux de violences sexuelles dans les camps d'hébergement a augmenté, les ayants droits des personnes tuées n'avaient pas toujours accès à la documentation nécessaire pour faire valoir leurs droits ...
Afin de pouvoir atténuer ces effets, Patrice Florvilus a notamment contribué au projet d'ASFC Justice de première ligne qui proposait aux citoyen.ne.s haïtien.ne.s un accès gratuit à la justice et à la représentation légale.
Ce qui nous a le plus marqué dans le cadre de ce projet, c’était son mode opératoire. Des avocat.e.s et intervenant.e.s sociaux/sociales haïtien.ne.s ont combiné leurs efforts en vue d’intervenir directement dans les camps des personnes déplacées.
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