Programme de
coopération
volontaire

Actif depuis 2002.

Postuler Postuler

Volontaires Volontaires

327

327 volontaires ont été déployé.e.s par Avocats sans frontières Canada depuis le lancement de son programme de coopération.

Missions Missions

487

487 missions, comptabilisant un total approximatif de 42 000 jours de mandats.

Pays Pays

24

24 pays, dans lesquels les volontaires ont mis à profit leur expertise en matière de droit international en l’Amérique latine, des Caraïbes, de l’Afrique et du Moyen-Orient.

La coopération volontaire fait partie de l’ADN d'Avocats sans frontières Canada. Notre organisation a été fondée sur ce concept et s’est développée sur la base d’un mouvement bénévole de juristes, d’avocat.e.s, d’expert.e.s et de conseiller.ère.s juridiques déployé.e.s auprès de partenaires locaux dans divers pays afin de les appuyer.

Les mandats de coopération volontaire sont des expériences enrichissantes tant sur les plans professionnel et humain qui permettent de développer des compétences clés pour le marché du travail, mais aussi pour devenir des acteurs et actrices de changement.

Quatre témoignages de volontaires

En 20 ans, la coopération volontaire s’est non seulement professionnalisée mais également diversifiée. La durée des missions, la nature des mandats et du travail, le type de partenaires et de bénéficiaires, l’étendue des enjeux sociaux et juridiques, l’impact des interventions, et le profil des volontaires sont plus variés que jamais.

«On m'a confié, dans le cadre de mon mandat, la grande responsabilité de rédiger la théorie de la cause d’une pétition présentée à la Commission interaméricaine des droits de l’Homme. Cela a été une occasion unique d'approfondir mes connaissances du système interaméricain et de droit international.»

- Diana P. Carvajal, stagiaire du Barreau et conseillère juridique volontaire au sein de l’Associación Pro Derechos Humanos au Pérou

Le rôle du / de la volontaire

Qui sont les volontaires?

L’essentiel de la coopération volontaire est réalisée par des conseiller.ère.s juridiques volontaires. Nous offrons exceptionnellement des mandats de coopération internationale en suivi et évaluation, en égalité des genres, en gestion de projets et en communication, pour lesquelles les tâches diffèrent de celles habituellement réalisées par les volontaires. À l'occasion de ces mandats, vous retrouverez les qualifications requises et les atouts directement dans les appels de candidatures.

Que font concrètement les volontaires?

Toutes les tâches réalisées par les volontaires le sont dans une optique de renforcement des capacités des partenaires : ils et elles ne sont donc pas sur place pour faire le travail à leur place, mais pour y contribuer, en réponse à leurs besoins.

Voici une liste non exhaustive des principales tâches réalisées par ces volontaires:

● L’observation de procès;
● La dispensation de formations et d’ateliers pédagogiques;
● Le partage d’expériences lors de séminaires et de conférences;
● L’élaboration de stratégies et d’arguments juridiques;
● La rédaction d’argumentaires soumis aux tribunaux nationaux ou instances régionales;
● L’élaboration de recherches juridiques;
● Le renforcement institutionnel des partenaires;
● La préparation d’outils vulgarisés et adaptés aux besoins identifiés par les partenaires, et plus encore.

Qui sont les partenaires auprès desquels travaillent les volontaires?

Le plus souvent, les volontaires travaillent auprès de collectifs d’avocates et d’organisations de la société civile qui œuvrent pour les droits humains. Les volontaires peuvent également travailler auprès d’institutions publiques et parapubliques, telles que les institutions nationales de protection et de défense des droits humains, les commissions de vérité et de justice ou encore des unités spécialisées de procureur.e.s ou de juges.

Les coopérant.e.s volontaires peuvent aussi être déployé.e.s au sein des bureaux d’ASFC pour appuyer le travail de nos équipes dans les activités des projets et offrir un appui technique.

Conditions de déploiement

Indemnités

Les mandats sont de nature volontaire. Les volontaires ne reçoivent pas un salaire, mais des allocations leur permettant de couvrir leurs besoins essentiels et de vivre de manière confortable et en sécurité. Les montants versés varient en fonction du coût de la vie dans les pays où ils et elles sont déployé.e.s. Les frais liés à l’affectation (nourriture, logement, assurances, billet d’avion) sont couverts par le programme.

Accompagnement

Les mandats sont non accompagnés. Dans le cadre des mandats actuels, il n’est pas possible d’être déployé.e avec un.e conjoint.e et enfant.s. Les dépenses leur étant reliées ne sont pas couvertes.

Formation préparatoire

Les volontaires doivent participer à des séances de formation et préparation prédépart d’une durée variant entre trois et quatre jours, en fonction du nombre de participant.e.s. La formation prédépart se déroule généralement au siège social de l’organisation à Québec, mais peuvent avoir lieu ailleurs ou même à distance. Les frais liés à la participation en personne (déplacements, nourriture, hébergement) sont couverts par le programme.

Durée des mandats

La durée des mandats varie selon les besoins des partenaires. La grande majorité des mandats durent au moins huit mois et peuvent être renouvelés. Pour des formations particulières ou des besoins ponctuels ou urgents, des mandats courts, allant d’une à trois semaines, peuvent également être proposés. Ces derniers mandats sont habituellement effectués par des avocat.e.s, des juristes expérimenté.e.s ou des ancien.ne.s volontaires qui ont acquis une expertise.

Prérequis

Qualifications et aptitudes

Pour les postes de conseiller.ère juridique volontaire :

● Formation universitaire en droit;
● Maîtrise de l’espagnol parlé et écrit (pour les mandats dans les pays hispanophones);
● Maîtrise du français parlé et écrit;
● Connaissances en matière de droit pénal international et/ou de droits humains et/ou de droit international humanitaire et/ou de justice de genre et violence sexuelle et/ou de justice transitionnelle;
● Intérêt pour la promotion et la défense des droits humains et pour le renforcement des acteurs de la société civile;
● Aptitudes pour la rédaction et la recherche juridique;
● Capacité à intégrer rapidement les concepts de droit interne pour les harmoniser avec les connaissances en droit international;
● Capacité à s’adapter à des situations et conditions de travail parfois difficiles (mesures de sécurité restrictives, ressources limitées, difficultés logistiques, travailler sous pression etc.);
● Capacité à travailler en équipe;
● Capacité à s’intégrer à des dynamiques de travail variées;
● Disponibilité pour voyager à l’intérieur du pays;
● Compétences informatiques de base (Word, Excel, Outlook);
● Respect absolu de la confidentialité.

Atouts

Pour les postes de conseiller.ère juridique volontaire :

● Maîtrise ou doctorat en droit;
● Expérience préalable dans des fonctions similaires;
● Expérience en gestion de projet et maîtrise des outils de gestion axée sur les résultats;
● Expérience auprès de communautés ou de groupes en situation de vulnérabilité;
● Expérience de travail ou connaissances du contexte social, économique et juridique de pays en développement ou en situation post-conflit.

Conditions d’admissibilité

Les appels sont ouverts à tou.t.e.s les candidat.e.s.

Nécessité d'être:

● couvert.e par le régime d’assurance santé ou par un régime privé dans son pays d’origine;
● disponible pour participer à une formation préparatoire.

Stage du Barreau du Québec Stage du Barreau du Québec

Certains mandats peuvent être reconnus comme un stage international par l’École du Barreau du Québec et la priorité sera accordée aux candidat.e.s éligibles aux stages de l’École Barreau du Québec. Si un.e candidat.e de l’École du Barreau est sélectionné.e, une bourse de 15 000$ lui sera accordée. Les frais couverts par le programme seront alors ajustés en conséquence.

La durée des stages est de six mois. Si le/la maître de stage sur le terrain est membre du Barreau du Québec, il sera possible de faire créditer l’ensemble du stage à l’étranger.

 

Toutefois, si cet.te dernier.ère est membre d’un autre barreau, il sera possible de faire créditer la première partie du stage dans le pays de déploiement et la seconde devra être complétée sous la supervision d’un.e avocat.e membre du Barreau du Québec au siège social d’ASFC à Québec au retour.

 

Pour s’assurer que le mandat sera éligible pour un stage du Barreau, la personne intéressée doit postuler sur un appel de candidatures qui expose clairement que des mandats peuvent être reconnus à ce titre. Il est aussi important que cette dernière inscrive sur la lettre de motivation son intérêt à effectuer un stage du Barreau. Lors du processus de sélection, nous pourrons indiquer à la personne intéressée quels mandats sont éligibles pour un stage du Barreau.

 

Notez que le maître de stage devra fournir deux documents afin que le / la volontaire puisse faire reconnaître son stage par l’École du Barreau :

 

1. Un document récent qui atteste que le/la maître de stage est membre d’un Barreau depuis au moins cinq ans;
2. Un document qui expose que le/la maître de stage n’a pas commis de faute professionnelle.

 

Un appui est offert auprès du / de la volontaire dans le cadre du processus d’obtention de ces documents auprès du / de la maître de stage. Le / la volontaire doit par la suite fournir ces documents dans un délai maximal de deux semaines après son arrivée sur le terrain au Barreau du Québec.

 

Le / la maître de stage devra compléter une évaluation du rendement du / de la volontaire.

Projets

De 2002 à aujourd'hui.

  • En cours

    Programme ASFC

    Financé principalement par le Barreau du Québec

  • 2015-2019

    Protection des enfants, des femmes et autres collectivités vulnérables

    Financé par Affaires mondiales Canada

Récits de coopération volontaire