Renforcement de l’accès à la justice au Mozambique (RAJUMOZ)
Le projet « Renforcement de l’accès à la justice au Mozambique » vise à appuyer certaines institutions clés ainsi que des actrices et acteurs de la société civile dans le but de favoriser une meilleure exigibilité des droits et de stimuler la participation citoyenne à des processus collectifs visant à améliorer le traitement réservé par l’État aux victimes de violations graves des droits humains, notamment les violences basées sur le genre. Il cible particulièrement les femmes, les filles et les autres personnes en situation de vulnérabilité (PSV).
Le projet vise plus particulièrement à :
Institut d’assistance judiciaire du ministère de la Justice et des Affaires constitutionnelle et religieuses du Mozambique (Instituto de Patrocínio e Assistência Jurídica (IPAJ)) Ministério da Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos)
Barreau du Mozambique (Ordem dos Advogados de Moçambique (OAM))
Association Femmes, droit et développement (Assoçao mulher lei e desenvolvimiento (MULEIDE))
Centre d’études stratégiques et internationales, Institut supérieur de relations internationales du Mozambique (Centro de Estudos Estratégicos e Internacionais Instituto Superior de Relações Internacionais; CEEI/ISRI))
Fonds d’assistance technique du Haut-commissariat du Canada au Mozambique
Campagne pour l'accès à la justice
En novembre 2016 et janvier 2017, des délégations d’ASFC se sont rendues à Maputo, la capitale du pays, dans le but d’aider une coalition d’organisations non-gouvernementales (ONG de droits humains dirigée par la Ligue mozambicaine des droits humains à élaborer une campagne de plaidoyer destinée à inciter l’État à mettre en œuvre les recommandations qui lui ont été adressées par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (CDH) dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) de janvier 2016.
Bien qu’officiellement en paix depuis 1992, le Mozambique est toujours aux prises avec de graves problèmes de gouvernance, dont l’impact se répercute sur les couches les plus modestes de la population. Les avocats en mesure de représenter les victimes de violations graves des droits humains sont peu nombreux et concentrés dans la seule capitale. La formation des professionnel-le-s du droit est déficiente, notamment dans le domaine du droit international des droits humains, et largement méconnu du milieu judiciaire.
L’objectif principal du projet consistait donc à échanger et transmettre aux participant.es mozambicain.es des connaissances sur les standards internationaux protégeant le droit à la justice. Au terme de ce projet, ASFC a notamment pu nouer des liens avec différents acteurs de la justice, dont le Barreau (Ordem de Advogados de Moçambique) et le Centre de formation de la magistrature (Centro de Formação Jurídica e Judiciária – CFJJ).
Notons la contribution d'ASFC au lancement d’un dialogue national sur la pertinence de la justice transitionnelle, à la mise en place d’un plan d’action devant régir les efforts de plaidoyer des ONG mozambicaines en faveur du renforcement de l’accès à la justice ainsi que l’appui au renforcement des capacités des avocat.es et autres défenseur.es des droits humains dans le pays.
Partenaires du projet
Ligue mozambicaine des droits humains
JOINT – Liga de ONGs em Moçambique
Partenaire financier
Haut-Commissariat du Canada au Mozambique - Fonds canadien d’appui aux initiatives locales (FCIL)